Outils pour utilisateurs

Outils du site


lieux:ramoulu:ramoulu

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
lieux:ramoulu:ramoulu [21/12/2017 12:44]
jc [Henri et la perdrix]
lieux:ramoulu:ramoulu [29/10/2021 08:11] (Version actuelle)
eric
Ligne 1: Ligne 1:
-Rédacteur : Jean-Claude Pommereau. 
- 
-Support technique : Éric Pommereau 
- 
- 
 {{ :lieux:ramoulu:panneau_ramoulu.png?direct&300 |}} {{ :lieux:ramoulu:panneau_ramoulu.png?direct&300 |}}
  
 +Rédacteur : Jean-Claude Pommereau, support technique : Éric Pommereau
  
    
Ligne 46: Ligne 42:
  
  
-Malgré la guerre, la vie continuait dans Ramoulu, mais aussi la criminalité de l'époque comme en témoigne cet article du journal "Le Gâtinaisd'Etampes qui fait état en janvier 1918 d'un "abus de confianceperpétré à Ramoulu, dans le hameau de Boissy le Brouard. (voir en bas de l'article){{ :lieux:ramoulu:le_gatinais_janvier_1918_.jpg?direct&300 |}}+Malgré la guerre, la vie continuait dans Ramoulu, mais aussi la criminalité de l'époque comme en témoigne cet article du journal <<Le Gâtinais>> d'Etampes qui fait état en janvier 1918 d'un <<abus de confiance>> perpétré à Ramoulu, dans le hameau de Boissy le Brouard, au détriment de Monsieur Thomas. (voir en bas de l'article){{ :lieux:ramoulu:le_gatinais_janvier_1918_.jpg?direct&300 |}}
  
  
  
  
-Les quatre frères Pommereau, mobilisés en 1914, sont tous revenus vivants de la guerre. (voir "le journal d'un Poilude Ferdinand ainsi que les anecdotes s'y rapportant).+Les quatre frères Pommereau, mobilisés en 1914, sont tous revenus vivants de la guerre. (voir <<le journal d'un Poilu>> de Ferdinand ainsi que les anecdotes s'y rapportant).
  
  
-Louis-Isidore et son fils Jules se sont très tôt intéressés à l'apiculture. Dans le village, on ne désignait pas les hyménoptères par le mot "abeilles", mais par "les mouches". La carte postale ci-dessous montre une partie de la famille s'affairant autour des ruches dans un bois proche de Ramoulu.{{ :lieux:ramoulu:ruchers_ramoulu_-_noms.jpg?direct&600 |}}+Louis-Isidore et son fils Jules se sont très tôt intéressés à l'apiculture. Dans le village, on ne désignait pas les hyménoptères par le mot <<abeilles>>, mais par <<les mouches>>. La carte postale ci-dessous montre une partie de la famille s'affairant autour des ruches dans un bois proche de Ramoulu.{{ :lieux:ramoulu:ruchers_ramoulu_-_noms.jpg?direct&600 |}}
  
  
  
 A la fin des années 20, Jules reprit la charronnerie familiale tandis que Ferdinand créait une maréchalerie dans la cour voisine (12, rue d'Auvergne). Notre père Pierre y fit son apprentissage de maréchal ferrant avant de se destiner plus tard au métier de boulanger. A la fin des années 20, Jules reprit la charronnerie familiale tandis que Ferdinand créait une maréchalerie dans la cour voisine (12, rue d'Auvergne). Notre père Pierre y fit son apprentissage de maréchal ferrant avant de se destiner plus tard au métier de boulanger.
-Henri et Marius s'orienteront quant à eux vers la coiffure. Henri sera communément appelé "le Perruquierau sein de la famille, tandis que Marius gardera le sobriquet de "Rigadin". (Ce surnom vient sans doute du nom de l'un des premiers comiques cinématographiques).+Henri et Marius s'orienteront quant à eux vers la coiffure. Henri sera communément appelé <<le Perruquier>> au sein de la famille, tandis que Marius gardera le sobriquet de <<Rigadin>>. (Ce surnom vient sans doute du nom de l'un des premiers comiques cinématographiques).
  
  
Ligne 67: Ligne 63:
  {{ :lieux:ramoulu:copie_marechalerie.jpg?direct&500 |}}  {{ :lieux:ramoulu:copie_marechalerie.jpg?direct&500 |}}
  
-A cette époque, Ramoulu, comme beaucoup d'autres petits villages, comptait en plus de la charronnerie et de la maréchalerie, un boulanger (à partir de 1945), deux cafés épicerie, un cordonnier, un coiffeur, et plus tard un charcutier. Les fermes, de petite taille pour la plupart, élevaient du bétail pour la vente du lait et pratiquaient la culture céréalière et betteravière. Les nombreux chevaux et autres charrettes ou charrues donnaient du travail à la famille Pommereau. On peut imaginer le son de l'enclume qui s'échappait de la maréchalerie, notamment les jours de mauvais temps qui obligeait les charretiers à rester à la ferme. Ils arrivaient tous en même temps et voulaient être "servisles premiers. Il fallait donc gérer les susceptibilités avec diplomatie...Nous gardons encore en mémoire l'odeur de la corne qui brûlait lors de l'ajustement du fer sur le sabot...  De la même façon, au moment des labours, il y avait fort à faire pour rebattre les socs des charrues et Ferdinand devait se lever tôt pour satisfaire tout le monde.+A cette époque, Ramoulu, comme beaucoup d'autres petits villages, comptait en plus de la charronnerie et de la maréchalerie, un boulanger (à partir de 1945), deux cafés épicerie, un cordonnier, un coiffeur, et plus tard un charcutier. Les fermes, de petite taille pour la plupart, élevaient du bétail pour la vente du lait et pratiquaient la culture céréalière et betteravière. Les nombreux chevaux et autres charrettes ou charrues donnaient du travail à la famille Pommereau. On peut imaginer le son de l'enclume qui s'échappait de la maréchalerie, notamment les jours de mauvais temps qui obligeait les charretiers à rester à la ferme. Ils arrivaient tous en même temps et voulaient être <<servis>> les premiers. Il fallait donc gérer les susceptibilités avec diplomatie...Nous gardons encore en mémoire l'odeur de la corne qui brûlait lors de l'ajustement du fer sur le sabot...  De la même façon, au moment des labours, il y avait fort à faire pour rebattre les socs des charrues et Ferdinand devait se lever tôt pour satisfaire tout le monde.
  
 L'église, la mairie et les cafés étaient les points de rencontre des habitants en dehors des bancs de pierre installés devant pratiquement chaque maison. L'été, le soir venu, chacun sortait devant chez lui prendre un peu de fraîcheur, assis sur son banc. c'était un moment de délassement après la journée de travail et aussi l'occasion de discuter avec le voisinage et d'entretenir les cancans... L'église, la mairie et les cafés étaient les points de rencontre des habitants en dehors des bancs de pierre installés devant pratiquement chaque maison. L'été, le soir venu, chacun sortait devant chez lui prendre un peu de fraîcheur, assis sur son banc. c'était un moment de délassement après la journée de travail et aussi l'occasion de discuter avec le voisinage et d'entretenir les cancans...
Ligne 73: Ligne 69:
 {{ :lieux:ramoulu:eglise_de_ramoulu_002_2_.jpg?direct&400|}}{{:lieux:ramoulu:cafe_ramoulu.jpg?direct&400|}} {{ :lieux:ramoulu:eglise_de_ramoulu_002_2_.jpg?direct&400|}}{{:lieux:ramoulu:cafe_ramoulu.jpg?direct&400|}}
  
-Ferdinand et ses frères, puis ensuite Fernande et Pierre, fréquentèrent l'école de Ramoulu. Le maître d'école étant seul, il devait enseigner simultanément à des groupes de niveaux et d'âges différents. Dans le village, l'instituteur qui résidait au dessus de la mairie servait de secrétaire à cette dernière. Pierre s'est souvenu longtemps de ses "maîtresdont il parlait encore avec déférence et respect. Citons pour leur mémoire les noms de Monsieur Aquilon et de Monsieur Cagnat.{{ :lieux:ramoulu:image0-001.jpg?direct&500 |}}+Ferdinand et ses frères, puis ensuite Fernande et Pierre, fréquentèrent l'école de Ramoulu. Le maître d'école étant seul, il devait enseigner simultanément à des groupes de niveaux et d'âges différents. Dans le village, l'instituteur qui résidait au dessus de la mairie servait de secrétaire à cette dernière. Pierre s'est souvenu longtemps de ses <<maîtres>> dont il parlait encore avec déférence et respect. Citons pour leur mémoire les noms de Monsieur Aquilon et de Monsieur Cagnat.{{ :lieux:ramoulu:image0-001.jpg?direct&500 |}}
 Ces enseignants donnaient aux enfants de solides bases pour qu'ils puissent plus tard affronter la vie. Ils initiaient  aussi les écoliers aux arts, en montant comme ci-dessous des petits spectacles. Ici, une représentation scolaire met en scène un mariage dont Pierre est le marié. (vers 1925) Ces enseignants donnaient aux enfants de solides bases pour qu'ils puissent plus tard affronter la vie. Ils initiaient  aussi les écoliers aux arts, en montant comme ci-dessous des petits spectacles. Ici, une représentation scolaire met en scène un mariage dont Pierre est le marié. (vers 1925)
  
Ligne 90: Ligne 86:
  
  
-Pierre racontait volontiers cette petite anecdote : le matin, le Maître d'école inspectait l'hygiène de base, notamment les oreilles et les mains. Or un jour, Pierre est arrivé avec des mains dont la propreté laissait à désirer. L'institeur l'a renvoyé à la maison pour qu'il se lave...De peur de se faire houspiller par ses parents, il s'est arrêté à la mare du village, a frotté ses mains dans l'eau verdâtre, et est prestement revenu à l'école.+Pierre racontait volontiers cette petite anecdote : le matin, le Maître d'école inspectait l'hygiène de base, notamment les oreilles et les mains. Or un jour, Pierre est arrivé avec des mains dont la propreté laissait à désirer. L'instituteur l'a renvoyé à la maison pour qu'il se lave...De peur de se faire houspiller par ses parents, il s'est arrêté à la mare du village, a frotté ses mains dans l'eau verdâtre, et est prestement revenu à l'école.
  
 Ci-dessous, quelques vues de Ramoulu. Sur celle de gauche on peut voir la maison familiale avant la création de la maréchalerie, là où se trouve un renfort de soutien aujourd'hui disparu. (sur la gauche du cliché) Ci-dessous, quelques vues de Ramoulu. Sur celle de gauche on peut voir la maison familiale avant la création de la maréchalerie, là où se trouve un renfort de soutien aujourd'hui disparu. (sur la gauche du cliché)
Ligne 111: Ligne 107:
  
  
-La carte ci-dessus a une petite histoire... Lors de la prise du cliché, les enfants du village étaient tous présents et endimanchés, afin de poser pour la postérité et d'avoir le plaisir de se voir figurer sur une carte postale. En regardant de près la photo on y remarque un énergumène qui pose les jambes écartées... C'est Pierre qui tenait à se distinguer du lot ! Ferdinand son père lui a dit en voyant plus tard la carte postale chez l'épicier : "à chaque fois que je verrai cette carte, tu prendras un coup de casquette!+La carte ci-dessus a une petite histoire... Lors de la prise du cliché, les enfants du village étaient tous présents et endimanchés, afin de poser pour la postérité et d'avoir le plaisir de se voir figurer sur une carte postale. En regardant de près la photo on y remarque un énergumène qui pose les jambes écartées... C'est Pierre qui tenait à se distinguer du lot ! Ferdinand son père lui a dit en voyant plus tard la carte postale chez l'épicier : <<à chaque fois que je verrai cette carte, tu prendras un coup de casquette>> !
  
 Comme dans chaque village de France, Ramoulu a son monument aux Morts sur lequel est gravé le nom des enfants du village morts pour la France. (*) Comme dans chaque village de France, Ramoulu a son monument aux Morts sur lequel est gravé le nom des enfants du village morts pour la France. (*)
Ligne 117: Ligne 113:
  
  
-(*) //concernant les enfants de Ramoulu dans la guerre de 1914-1918, lire "Le journal d'un poilu de Ferdinandet les anecdotes qui suivent, ainsi que la page consacrée à "Marius Pommereau dans la grande guerre". A lire également, "Le carnet du Ramoulusienédité à l'occasion du 100ème anniversaire du début de la guerre.//+(*) //concernant les enfants de Ramoulu dans la guerre de 1914-1918, lire <<Le journal d'un poilu de Ferdinand>> et les anecdotes qui suivent, ainsi que la page consacrée à <<Marius Pommereau dans la grande guerre>>. A lire également, <<Le carnet du Ramoulusien>> édité par la commune de Ramoulu, à l'occasion du 100ème anniversaire du début de la guerre.//
  
  
 {{ :lieux:ramoulu:image0.jpg?direct&500 |}} {{ :lieux:ramoulu:image0.jpg?direct&500 |}}
 //Les protagonistes ont été identifiés comme suit : (de gauche à droite)  //  //Les protagonistes ont été identifiés comme suit : (de gauche à droite)  // 
-//Marcel Perraut - Robert Rousseau - René Beauvallet - René Poincloux (assis sur la borne). En arrière plan à droite : Clotaire Beauvallet - Georges Cresson - Marceau Perrot. Au premier plan de gauche à droite : René Brosse - Maurice Poincloux - Clotaire Vallier - Germain Dupré - Marcel Marchand - Marcel Rousseau.+//Marcel Perraut - Robert Rousseau - René Beauvallet - René Poincloux (assis sur la borne). En arrière plan à droite : Clotaire Beauvallet - Georges Crosson - Marceau Perrot. Au premier plan de gauche à droite : René Brosse - Maurice Poincloux - Clotaire Vallier - Germain Dupré - Marcel Marchand - Marcel Rousseau.
 // //
  
  
  
-Sur cette carte postale on peut remarquer, sur la partie droite du cliché, des jeunes gens porteurs d'une curieuse coiffure (Clotaire Beauvallet, Georges Cresson, Marceau Perrot). Il s'agit vraisemblablement de jeunes conscrits qui ont satisfait au Conseil de révision et qui ont été déclarés "Bons pour le service". En arrière plan, le monument aux Morts et la mairie avec au premier étage le logement du maître d'école. Cette carte postale a sûrement été réalisée le même jour que la précédente comme semble l'indiquer l'habillement des enfants.+Sur cette carte postale on peut remarquer, sur la partie droite du cliché, des jeunes gens porteurs d'une curieuse coiffure (Clotaire Beauvallet, Georges Cresson, Marceau Perrot). Il s'agit vraisemblablement de jeunes conscrits qui ont satisfait au Conseil de révision et qui ont été déclarés <<Bons pour le service>>. En arrière plan, le monument aux Morts et la mairie avec au premier étage le logement du maître d'école. Cette carte postale a sûrement été réalisée le même jour que la précédente comme semble l'indiquer l'habillement des enfants.
  
  
  
-En 1934, Pierre et Suzanne se sont rencontrés. A l'occasion d'une visite à Ramoulu, "la Parisiennes'est retrouvée juchée sur un cheval, sous l’œil de Mathilde. Pour l'occasion, Pierre avait laissé son vélo et troqué son bleu de travail pour un costume et une cravate...+En 1934, Pierre et Suzanne se sont rencontrés. A l'occasion d'une visite à Ramoulu, <<la Parisienne>> s'est retrouvée juchée sur un cheval, sous l’œil de Mathilde. Pour l'occasion, Pierre avait laissé son vélo et troqué son bleu de travail pour un costume et une cravate...
  
 {{ :lieux:ramoulu:forge_001.jpg?direct&430}} {{ :lieux:ramoulu:forge_001.jpg?direct&430}}
Ligne 146: Ligne 142:
  
 //ci-dessus à droite, Ferdinand et Pierre à la forge, dans "la boutique"// //ci-dessus à droite, Ferdinand et Pierre à la forge, dans "la boutique"//
 +
 +
 +
 +
 +{{:lieux:ramoulu:mh_forge_1.jpg?direct&420|}}{{ :lieux:ramoulu:mh_forge_2.jpg?direct&420|}}
 +
 +
 +
 +
 +//(ci-dessus des éléments de la forge dans les années 80)//
  
  
Ligne 214: Ligne 220:
 Pierre et Suzanne ont partagé leur temps entre le jardinage, l'entretien de la maison, et la confection de gâteaux pour leurs proches. N'étant pas des "experts" en jardinage, ils ont eu souvent recours aux conseils éclairés de Gilbert et Yvette Morin leurs anciens locataires, désormais amis. Pierre et Suzanne ont partagé leur temps entre le jardinage, l'entretien de la maison, et la confection de gâteaux pour leurs proches. N'étant pas des "experts" en jardinage, ils ont eu souvent recours aux conseils éclairés de Gilbert et Yvette Morin leurs anciens locataires, désormais amis.
  
-Pierre n'avait pas perdu son coup de main pour faire des "croquets", une sorte de gâteaux secs avec des noix ou des noisettes. Chaque année, pour l’Épiphanie, il préparait la galette que nous partagions tous ensemble. Pour eux, comme pour nous, c'était une époque heureuse.+Pierre n'avait pas perdu son coup de main pour faire des <<croquets>>, une sorte de gâteaux secs avec des noix ou des noisettes. Chaque année, pour l’Épiphanie, il préparait la galette que nous partagions tous ensemble. Pour eux, comme pour nous, c'était une époque heureuse.
  
 Hélas, Pierre devait nous quitter au mois de juin 1995. Il avait 81 ans. Hélas, Pierre devait nous quitter au mois de juin 1995. Il avait 81 ans.
Ligne 242: Ligne 248:
 ===== ANECDOTES ===== ===== ANECDOTES =====
  
-Ramoulu, comme tout les autres villages a eu ses querelles "clochemerlesques"... +Ramoulu, comme tout les autres villages a eu ses querelles <<clochemerlesques>>... 
 Aussi, nous laisserons de coté les sujets graveleux ou blessants que nous avons eu à connaître, préférant transmettre à notre descendance un regard amusé et... amusant, sur notre passé et ses souvenirs.  Aussi, nous laisserons de coté les sujets graveleux ou blessants que nous avons eu à connaître, préférant transmettre à notre descendance un regard amusé et... amusant, sur notre passé et ses souvenirs. 
  
Ligne 365: Ligne 371:
  
  
-Ci dessous, en arrière plan derrière Ferdinand, on aperçoit une partie de la fameuse meule...{{ :lieux:ramoulu:la_meule_.jpg?direct&200 |}}+Ci-dessous, en arrière plan derrière Ferdinand, on aperçoit une partie de la fameuse meule...{{ :lieux:ramoulu:la_meule_.jpg?direct&200 |}}
  
  
lieux/ramoulu/ramoulu.1513856680.txt.gz · Dernière modification: 27/12/2019 10:32 (modification externe)