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personnes:ferdinand:journal-poilu [17/02/2013 14:25] jc [Mercredi 2 décembre] |
personnes:ferdinand:journal-poilu [30/10/2021 09:22] (Version actuelle) eric [Vendredi 27 novembre] |
| Rédigé par : [[personnes:jc:marine|Jean-Claude Pommereau]] Support technique, Éric Pommereau |
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| Contributeur : Michel Pommereau |
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//Avant de prendre connaissance de ce récit, il faut savoir que la retranscription du carnet de notes écrites pendant la guerre par Ferdinand Pommereau, a été scrupuleusement respectée. Seules les fautes d'orthographe ont été corrigées pour rendre la lecture plus confortable. | //Avant de prendre connaissance de ce récit, il faut savoir que la retranscription du carnet de notes écrites pendant la guerre par Ferdinand Pommereau, a été scrupuleusement respectée. Seules les fautes d'orthographe ont été corrigées pour rendre la lecture plus confortable. |
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| Cette [[https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/afe86001303/il-y-a-50-ans-prenait-fin-la-premiere-guerre-mondiale|vidéo]] permettra de nous remettre dans le contexte de l'époque. |
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===== Vendredi 27 novembre ===== | ===== Vendredi 27 novembre ===== |
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| Je n'ai pas fait une si bonne nuit que d'habitude car il y en avait un qui avait pris ma place. Moi, j'ai couché sur le parquet, sous une table afin que l'on ne marche pas sur moi. |
je n'ai pas fait une si bonne nuit que d'habitude car il y en avait un qui avait pris ma place. Moi, j'ai couché sur le parquet, sous une table afin que l'on ne marche pas sur moi. | |
Chose bizarre ce matin, il y a un chasseur qui nous raconte qu'il y a des Allemands qui ont échangé du pain avec des chasseurs. Même qu'à une tranchée, ils ont fait une manille ensemble. Chose épatante et pourtant réelle. C'est arrivé au 18ème Chasseurs à Pieds, 6ème Compagnie. | Chose bizarre ce matin, il y a un chasseur qui nous raconte qu'il y a des Allemands qui ont échangé du pain avec des chasseurs. Même qu'à une tranchée, ils ont fait une manille ensemble. Chose épatante et pourtant réelle. C'est arrivé au 18ème Chasseurs à Pieds, 6ème Compagnie. |
La neige à fondu. | La neige à fondu. |
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//(voir également la page "anecdotes")// | //(voir également la page "anecdotes" en fin de page)// |
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5ème mois de mobilisation. Nous venons d'apprendre la triste nouvelle : Nous sommes obligés de rejoindre les tranchées. Et nous apprenons après que le {{:personnes:ferdinand:commandant_baudot.png?linkonly| Commandant Beaudeau}} venait de se faire tuer en faisant une patrouille ainsi que deux hommes. Etant aux tranchées, on nous apprend qu'il faut s'attendre à une attaque le soir, ce qui ne me plait guère. | 5ème mois de mobilisation. Nous venons d'apprendre la triste nouvelle : Nous sommes obligés de rejoindre les tranchées. Et nous apprenons après que le {{:personnes:ferdinand:commandant_baudot.png?linkonly| Commandant Beaudeau}} venait de se faire tuer en faisant une patrouille ainsi que deux hommes. Etant aux tranchées, on nous apprend qu'il faut s'attendre à une attaque le soir, ce qui ne me plait guère. |
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//nota : le nom du Commandant Beaudot a été mal orthographié par Ferdinand mais laissé tel qu'il est rédigé dans le carnet.// | //nota : le nom du Commandant Baudot a été mal orthographié par Ferdinand mais laissé tel qu'il est rédigé dans le carnet.// |
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===== Jeudi 3 décembre ===== | ===== Jeudi 3 décembre ===== |
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{{:personnes:ferdinand:le_four_de_paris.png?direct&300|}}{{ :personnes:ferdinand:bruno_garibaldi.png?direct&300|}} | {{:personnes:ferdinand:le_four_de_paris.png?nolink&300 |}}{{ :personnes:ferdinand:bruno_garibaldi.png?nolink&300|}} |
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lit 46 P | lit 46 P |
NICE (Alpes Maritimes) | NICE (Alpes Maritimes) |
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J'en suis sorti le 16 janvier 1916. | J'en suis sorti le 16 janvier 1916. |
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Ici s'arrête le carnet de route de Ferdinand. Après une convalescence de 3 mois à Ramoulu, affecté au 40ème Régiment Territorial en qualité d'ouvrier militaire, il partira au Havre (Seine Maritime). il y sera rejoint par sa femme Henriette, accompagnée de ses deux enfants : Fernande et Pierre. La famille Pommereau résidera sur les hauts du Havre à Sainte Adresse. Ferdinand travaillera jusqu'à la fin de la guerre aux tréfileries et laminoirs du Havre. | Ici s'arrête le carnet de route de Ferdinand. Après une convalescence de 3 mois à Ramoulu, affecté au 40ème Régiment Territorial en qualité d'ouvrier militaire, il partira au Havre (Seine Maritime). il y sera rejoint par sa femme Henriette, accompagnée de ses deux enfants : Fernande et Pierre ({{:personnes:ferdinand:le_havre_juin_1916.jpg?linkonly|voir}}). La famille Pommereau résidera sur les hauts du Havre à Sainte Adresse. Ferdinand travaillera jusqu'à la fin de la guerre aux tréfileries et laminoirs du Havre. |
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| Avant de clore ce chapitre, il est nécessaire et important de noter que les trois frères de Ferdinand : Jules, Henri et Marius ont eux aussi été soldats durant ce conflit. Par chance les quatre frères Pommereau ont survécu à la guerre. |
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**Voir la [[personnes:ferdinand:anectodes-14-18|page anecdotes]] qui traite également de la guerre**. | **Voir la [[personnes:ferdinand:anectodes-14-18|page anecdotes]] qui traite également de la guerre**. |
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